Quelle est l’histoire du temple de Kom Ombo ?

L’histoire du Temple de Kom Ombo

Que savez-vous du temple de Kom Ombo ?
Profitez de votre visite au temple de Kom Ombo, où l’on pratiquait autrefois le culte du dieu crocodile Sobek et du dieu faucon Horus. Ces divinités étaient parmi les plus célèbres de l’époque. Le mot Kom Ombo signifie « la colline d’or ». Le temple porte ce nom à cause des mines d’or situées près de la ville de Kom Ombo. Ces mines ont apporté un luxe extrême et un grand progrès dans tous les domaines. Le temple de Kom Ombo est l’un des monuments que vous devez absolument visiter lors de vos circuits de luxe en Égypte, et il constitue l’une des principales destinations des excursions d’une journée à Assouan.

À cette époque, les habitants de la ville travaillaient également dans le dressage des éléphants, et un port fut construit pour accueillir ceux qui venaient de l’Inde et qui étaient utilisés dans les guerres ptolémaïques.

La ville de Kom Ombo acquit une grande importance grâce à la présence de l’un des plus beaux musées égyptiens : le temple de Kom Ombo lui-même, considéré comme un temple somptueux avec des colonnes très hautes et des statues d’une grande beauté à admirer lors de vos voyages en Égypte.

Ce temple raconte l’histoire des Ptolémées et leur rôle dans l’enrichissement culturel de l’Égypte pharaonique. Le temple de Kom Ombo est une réalisation historique remarquable que vous découvrirez dans nos circuits classiques guidés en Égypte. Tous ses visiteurs en sont émerveillés, tant ils sont impressionnés par la beauté de ses immenses murs et colonnes.

Architecture du temple de Kom Ombo

Lors de votre croisière sur le Nil vers le temple, vous découvrirez qu’il est composé de deux temples :

du côté est, dédié au dieu Sobek, le crocodile du désert,

du côté ouest, dédié au dieu Horus.

En entrant dans le temple, vous trouverez à gauche le sanctuaire de Sobek et à droite celui d’Horus.

Le temple fut construit par le roi Ptolémée V. L’empereur Tibère fit graver des inscriptions sur les colonnes, et l’empereur Domitien ajouta de magnifiques éléments décoratifs. La construction s’est poursuivie pendant 385 ans.

Durant cette période, les empereurs romains y apportèrent leurs plus belles touches artistiques et architecturales. En entrant dans le temple, vous découvrirez :

un pylône,

une grande cour,

une salle hypostyle,

suivie d’une seconde salle de colonnes,

trois cours et deux sanctuaires pour Horus et Sobek.

Le complexe est entouré de grands couloirs, d’escaliers et de petites chambres servant à stocker les céréales et autres biens. Certaines inscriptions à l’intérieur du temple indiquent que le temple de Kom Ombo fut construit sur les ruines d’un temple encore plus ancien, dont la forme, la date et les rois qui l’avaient érigé restent inconnus.

Le temple de Kom Ombo est l’un des plus importants temples du sud de l’Égypte et il attire encore aujourd’hui des visiteurs du monde entier pour son importance historique et culturelle.

Inscriptions et récits historiques

De nombreuses inscriptions et bas-reliefs à l’intérieur du temple témoignent de la vie des anciens Égyptiens, relatant les exploits des rois, leurs guerres et leurs victoires contre les ennemis des pays voisins.

Pourquoi les Ptolémées ont-ils construit le temple de Kom Ombo ?

Le principal objectif de sa construction était d’honorer Sobek, le dieu crocodile, mais également Horus, le dieu faucon.

Sobek symbolisait le crocodile, créature amphibie vivant à la fois sur terre et dans l’eau.

Horus représentait le soleil.

Ainsi, ces deux dieux exprimaient le monde terrestre et l’au-delà. Leur culte a perduré pendant une très longue période.

Particularités et faits sur le temple de Kom Ombo

Les anciens Égyptiens prirent grand soin de ce temple. En le visitant, vous remarquerez l’attention portée aux murs, aux colonnes et aux statues.

Le temple de Kom Ombo comprenait :

une grande porte monumentale,

une vaste salle hypostyle,

le sanctuaire au nord,

et un pylône donnant directement sur le Nil.

À cause des crues, le pylône disparut, puis un tremblement de terre détruisit une grande partie de la salle. Des efforts de reconstruction furent entrepris, mais une partie du temple fut aussi démantelée pour construire une sucrerie sous le règne du khédive Saïd.

Plus tard, certaines parties furent restaurées et réouvertes au public.

Annexes du temple de Kom Ombo

Le temple abrite également une « maison de la naissance », située devant la salle hypostyle principale, avec une cour ouverte et une salle à colonnes. Elle était utilisée pour les rituels liés à la naissance divine. Les murs y sont décorés d’inscriptions et un sanctuaire de la déesse Hathor, datant de l’empereur Domitien, y fut érigé sur une terrasse accessible par un escalier.

À l’est, dans une vitrine de verre, on peut voir trois crocodiles momifiés retrouvés près du temple. On y trouve aussi la porte de la reine Hatchepsout et du roi Thoutmôsis III, ainsi qu’une porte de Ptolémée VIII, montrant le roi terrassant ses ennemis et les offrant à Sobek et Hathor.

Raisons de visiter le temple de Kom Ombo

Sur le côté ouest du temple se trouve un sanctuaire dédié à Sobek, construit sur ordre de l’impératrice Caracalla, dans un style romain. Le temple possède aussi un nilomètre, utilisé pour mesurer le niveau du Nil et déterminer les taxes agricoles. Celui-ci date de l’époque romaine.

Le sanctuaire comprend sept chambres, dont l’une possède un escalier menant au toit pour sécher les céréales. Une pierre gravée d’outils chirurgicaux, offerts par un roi, atteste que le temple servait aussi à soigner les malades.

À proximité du temple se trouve le musée du crocodile, où l’on peut admirer plusieurs crocodiles momifiés découverts dans la région.

Conclusion

La visite du temple de Kom Ombo vous offrira une véritable immersion dans la vie des anciens Égyptiens : leurs combats, leurs armes, leur cuisine, leurs pratiques religieuses. Que ce soit lors d’une croisière sur le Nil, d’un voyage de Noël ou même d’une lune de miel en Égypte, le temple de Kom Ombo vous laissera un souvenir inoubliable.